Démarche

La nuit dans les ruelles il déambule comme le ferait un artiste de street-art, restant dans l’ombre, partant soudain en courant, mais si alors le premier vient de déposer son œuvre dans l’obscurité, Sinkaí, lui, vient alors de la prélever, en y capturant un peu de lumière, et s’il court c’est pour laisser une trace fantomatique et compléter la composition.

Que ce soit dans les brumes oniriques ou les incarnations d’archétypes,
c’est à un voyage autour de l’être et de sa perception que l’on est conviés.

Déclic

De son premier court métrage aux différentes séries photographiques qui ont suivi, si la pérégrination est le support de son travail, l’identité en est le cœur. Elle est le dénominateur commun.

Que ce soit dans les silhouettes vaporeuses d’Ethernité qui semblent errer en ayant perdu la leur, dans ses premières photos Rouges évoquant le tourment intérieur, ou avec ses Avatars qui sont des personnalisations, des incarnations, de l’identité que l’on y projette.

Ce n’est au final qu’une façon de commenter ce que nous sommes avec un souci esthétique qui apporte à la simple illustration l’élan de vérité du poétique.

 

Son travail

Le travail argentique de Sinkaí se construit au fil de périples, d’errances, il met en boite au hasard du chemin des images qu’il garde parfois des mois avant de se confronter au développement, considérant que l’essentiel est fait. Car il aime composer l’image à la prise de vue: jeux de temps de pose, de flous et de lumières, la post-production ne devant servir au plus qu’à une légère harmonisation.

Maxime préférée

 » Ici à commencé pour moi ce que j’appellerai l’épanchement du songe dans la vie réelle. » G. de Nerval dans Aurélia

Venez découvrir les œuvres de Sinkai exposées au festival, le rencontrer lors de la soirée d’inauguration du 19/8
ainsi qu’à l’occasion de sa projection le samedi 22/8 à 16h  D’une poétique intime à l’univers transmédia

Retrouvez toute son actualité sur son site: www.sinkai.fr